• * Parlons français* étude

     

     

    * Parlons français* étude

     

    Parlons français

     

     


    PARLONS PEU, PARLONS FRANÇAIS

    Depuis Senghor, l’expérience a toujours prouvé que ce ne sont pas les Français de souche qui sont les mieux placés pour défendre la langue de Molière. La France gagnerait à être francophoniquement correcte pour sauver le français menacé par l’intrusion de l’anglais. Cela dit, nous constatons avec tristesse l’utilisation outrancière du franglais dans le paysage langagier des Français et c’est à juste titre que nous recommandons vivement à tout un chacun la lecture du livre de Yves Laroche-Claire «Eviter le franglais », paru chez Albin Michel, dans la collection Les dicos d’or de Bernard Pivot.
    Mis à part le déferlant langage «branché» ou postmoderniste qui échappe tant de fois à l’entendement et condamné par les puristes, il faut signaler que le parlé de certains jeunes de banlieues n’est pas fait pour augmenter la cote du français.
    Par ailleurs, les animateurs de télé nous bombardent avec des termes on ne peut plus éloignés de notre vécu au point de se demander si c’est notre vocabulaire qui est pauvre ou le leur. A bien réfléchir, aujourd’hui les acteurs de la communication s’éloignent des normes de la linguistique en versant dans le parler tendance comme pour nous dire que: « si vous, vous ne parlez pas franglais vous êtes un has been.
    Il ne se passe jamais un jour sans qu’on lise dans les journaux ou qu’on entende dans la pesse audiovisuelle ou dans la conversation courante des mots issus de la langue de Shakespeare. Que de termes éloignés de notre champ lexical, auxquels n’a-t-on pas eu recours pour «charpenter» notre discours au quotidien? Ainsi on risque d’être victime d’une surdose (pardon, une overdose !) d’anglais.
    Il est à se demander s’il pullule autant de mots français dans le parler des Anglais. Oh! que non. Bon appétit, bon voyage ou quelques autres peccadilles suffisent largement. On va dire qu’il ne faut pas en faire trop pour si peu car une langue doit évoluer et que l’emprunt est le fort de toutes les langues. Soit. «L’excès en tout nuit» dit La Fontaine. Ca suffit, tentons plutôt de sauver les petits bijoux de la langue française qui tendent à disparaître comme le constate Bernard Pivot dans « 100 MOTS A SAUVER» paru chez Albin Michel. Eh oui, le français est en perte de vitesse ! Une langue est le baromètre du niveau économique et intellectuel d’un pays. Ne peut-on pas considérer cette situation comme symptomatique de la décadence de la France; car rappelons que Chateaubriand face à la décadence de l’empire romain avait conclu que  «Le génie n’a qu’un siècle après quoi il faut qu’il dégénère » cf (Grandeur et décadence des Romains). Alors, quel sera le sort du français? Les étudiants non francophones seront-ils toujours entichés d’apprendre cette .langue quand on leur laissera entendre qu’ils sont has been s’ils ne sont pas branchés ou qu’ils doivent aller à «C’est mon choix» pour un relooking car leurs vêtements ne sont pas customisés. Entendre à n’en plus finir des vocables comme crooner, mailing, listing, booster surbooker, manager, brainstorming, discount, dispatching, il y a de quoi y perdre son français et Malherbe doit forcément se retourner dans sa tombe.
    Les hommes d’affaires, (pardon, les businessmen!) pensent qu’on est plus convaincant en employant le jargon anglais inhérent à la stratégie commerciale (pardon, au marketing !). Le pire c’est qu’il existe des écrivains et des journalistes assez complaisants pour abonder dans leur sens en véhiculant leur langage. La langue française étant une des plus belles langues du monde et de surcroît très riche, il suffit de se remuer les méninges pour trouver les mots français équivalents. En fin de compte, disons avec Boileau que « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement / Et les mots pour les dire arrivent aisément ».

    Maggy DE COSTER

     

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     BRAVO Maggy !!!

    Il y aurait tant à dire en effet...

    Pourquoi ne pas reconnaître l'exception française et veiller ainsi à sa perennité ?

    Perdre ses racines linguistiques fait mourir à petit feu. Faire table rase est une lubie de changement.

    Grandir la langue française, la préserver, la choyer, la transmettre...

     n'exclue pas la valeur des autres langues. Chacune a son particularisme.

    C'est un vivre ensemble harmonieux et non un mélange, qui perdurera.

    Résistons devant l'excès sans renoncer à certaines concessions.

    Qui vivra, verra.

    Amitiés poétiques d'Elizabeth

     

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    Pour les férus de la langue française, un petit bijou que vous ne connaissiez peut-être pas.

    · Le plus long mot palindrome de la langue française est « ressasser ». C'est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.

    · « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C'est-à-dire qu'il ne comporte aucun « e ».

     · L'anagramme de « guérison » est « soigneur » C'est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.

    · « Endolori » est l'anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.

     · « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette».

     · « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !

     · Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot. Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».

     · « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d'être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle. Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l'amour au pluriel. C'est ainsi!

     · « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] ..

     « oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.

     

    CHANTAL PAYS 

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    Bonjour

    Je suis tout à fait d'accord avec vous pour souligner le fait que l'intrusion de l'anglais prend des allures catastrophiques. je travaille dans l'enseignement supérieur et il est terrible de constater que les plus diplômés sont à l'avant-garde de ce mouvement d'anglicisation. Je ne donnerai aucun exemple mais des structures comme le CNRS (entre autres) jouent un rôle catastrophique (évaluations demandés en anglais, dossiers à rédiger en anglais) le français semble suivre le mouvement du breton au XVIIIe-XIXe siècle qui a d'abord été abandonné par ses élites. Arrivé à un certain point, les autres ont du suivre.

     

    Par contre, je mettrais un bémol à votre remarque sur les jeunes des banlieues. Le paradoxe est que les "petits blancs" s'entichent de chanter en anglais, mais qui chante en français, se fatigue à rimer et à faire vivre le français ? Les rappeurs et les enfants d'immigrés. C'est un grand paradoxe que les enfants des étrangers soient sont aujourd'hui ceux qui font le mieux vivre notre langue

    Stéphane Rosière

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