-
Grand succès de cette journée du
samedi 31 mars 2018
où l'amitié, la confraternité, la gentillesse ont été présent
en présence d'un public très nombreux
Mairie du 6e arrondissement Paris
Remise des Prix de poésie SPF 2017
et proclamation du palmarès
du concours SPF 2017/2018
dédié à la jeunesse
pour terminer en beauté le pot de l'amitié
Merci pour cette journée poétique et de qualité. Un bravo particulier à Véronique qui a géré avec brio le déroulement de la remise des diplômes. Au plaisir de vous revoir.Margueritte C.
-
••• Dimanches 1, 8, 15, 22 et 29 AVRIL 2018 à 15h
au Théâtre de La Contrescarpe, 5 rue Blainville, 75005 Paris
Voici un Verlaine peu connu…
« parce que, tout de même, un homme, c’est bien autre chose que le petit tas de secrets qu’on a cent fois dit. »
Verlaine vit sa dernière nuit et le passé remonte inévitablement.
Alors il nous guide dans les recoins de son existence.
Il se raconte par nécessité et par désir.
C’est un regard d’ardoise et de pluie qui se pose sur ce poète qui a l’Ardenne infuse.
Nous découvrons l’homme, ses racines, ses immenses failles, ses errements, ses excès, ses douleurs.
« Tout concourt à faire de cette adaptation théâtrale une œuvre marquante : la magnifique épopée écrite par Guy Goffette, l’adaptation et la mise en scène remarquable de Richard Violante et l’interprétation éblouissante d’Alain Leclerc, accompagné par les émouvantes musiques originales de Didier Buisson et les lumières maîtrisées de Sébastien Bochereau.
C’est un bonheur. » La Nouvelle République
D’après le roman de Guy GOFFETTE
Adaptation et Mise en scène de Richard VIOLANTE
Distribution : Alain LECLERC et Didier BUISSON (accordéon)
Durée du spectacle : 1h15
Offre proposée :
Tarif promo exclu 12€ au lieu de 26€
en réservant par téléphone au 01 42 01 81 88
ou par mail billetterie@theatredelacontrescarpe.fr
en indiquant le code promo ROSELYNE
-
-
HAFID GAFAITI
vendredi 13 avril 2018 à 19 h.
Lecture & Rencontre
Du 13 Avril 2018 à 19h
Hafid Gafaïti
« Les braises de l’aube »
Espace de l’autre Livre.
C’est avec un réel plaisir que je me trouve ce soir en votre noble compagnie, plaisir décuplé d’ailleurs, car cette rencontre, non préméditée, ne se veut que le fruit d’un lien d’amitié entre poètes portant leurs regards dans la même direction.
Nous voici réunis autour d’une voix poétique majeure, une voix mémoire, une voix racine, mais également une voix espoir et transcendance, celle de la confiance.
Poète et ami pour la plupart d’entre nous, Hafid Gafaïti, je l’avoue m’a pris un peu de cours à son retour des Etats-Unis afin de lui rendre un petit hommage amical, mais il s’agit bien ici d’amitié entre poètes et d’une volonté d’ériger une passerelle entre l’Occident et l’Orient pour lutter contre l’obscurantisme et l’ignorance.
Afin de pouvoir l’aimer, le comprendre, il faut connaître l’autre et en cela le poète est une pierre angulaire de ce bel édifice que nous essayons d’ériger.
Ici, la poésie tisse sa crédibilité, sa signification vitale, extrême, elle vit et survit.
Elle va à l’essentiel et délie les consciences bonnes ou mauvaises.
La poésie, aujourd’hui plus que jamais, est un état d’urgence, une nécessité humaine, un acte à échelle d’homme lui restituant sa grandeur.
Mais faut-il vraiment des guerres pour révéler de grands et vrais poètes ?
Hafid Gafaïti qui était ami avec Kateb Yacine l’a entendu dire un jour que s’il n’y avait pas eu de guerre d’Algérie, vous savez celle qui n’a jamais dit son nom, que son ouvrage majeur « Nedjma » n’aurait jamais été écrit.
Même cas de figure pour Hafid Gafaïti, car s’il n’avait pas vécu et souffert de cette effroyable guerre civile, la pire de toutes les guerres, car fratricide, son ouvrage déjà très évocateur par le seul titre, « La gorge tranchée du soleil » n’aurait lui non plus jamais été écrit.
Les exemples du genre sont pléthores hélas, sur tous les continents.
Alors faut-il donc vraiment des guerres ou des révolutions pour que les grands poètes engagés se révèlent ?
La question reste en suspend, difficile, délicate, ambiguë, à laquelle je dis non, car la poésie est là justement pour que l’on assassine plus la beauté et que l’on anoblisse la vie.
À ce titre, écoutons le poète libanais bien connu, Adonis : « La poésie rend la vie sur terre plus belle, moins éphémère et moins misérable. La guerre lutte collective, relève de l’esprit du troupeau et fait régresser l’homme vers la barbarie et l’inhumanité. »
Ecoutons aussi le poète grec Odysseus Elitys : « La poésie corrige les erreurs de Dieu. »
Ainsi l’ouvrage qui nous rassemble principalement ici autour de notre ami Hafid Gafaïti annonce tout le contraire et se voudrait être un appel salutaire et une inclinaison sur le silence.
Cet ouvrage remarquable est en fait un chant d’amour et le poème liminaire d’Hâfez de Chiraz en est l’évidente annonciation et avec lui nous franchissons les portes du silence avec ce rappel de Claude Lévi-Strauss : « Le monde a commencé sans l’homme et s’achèvera sans lui. » Révélation prémonitoire ? Non ! Juste constatation d’un processus malheureusement déjà bien engagé par l’homme, cet entravé de la conscience et handicapé du bon sens.
Hafid Gafaïti le confirme, l’univers, la nature sont garants de sagesse et nous replacent, grotesques que nous sommes, face à nous-même, alors qu’un grain de sable porte l’éternité et pour le poète, peut donner naissance à ses mots au-delà du non-dit, du non-évoqué.
Il arrive parfois que le langage d’Hafid Gafaïti nous entraîne dans un labyrinthe au risque de nous égarer afin de mieux nous retrouver.
Certains de ses textes contiennent la densité initiatique d’un haïku mais ne nous y trompons pas, il est plus délicat de toucher à l’essentiel que de sombrer dans le piège du dithyrambe.
Il est inutile parfois de prétendre nommer, Hafid Gafaïti le sait : « La terre était précieuse elle n’avait pas de nom »
Discrète, la femme est bien présente dans l’œuvre de notre poète car il la sait porteuse de l’annonciation des mots de demain, ceux d’un devenir possible, que seul l’homme simple saura comprendre.
Hafid Gafaïti sait et se méfie de la « vanité lucide de la poésie », c’est bien pourquoi il n’en préserve que l’essentielle substance, tout en étant conscient qu’il convient de demeurer dans la prudence des mots.
En homme sage, il reste attentif à la prophétie, au silence, à la flamme de chandelle si chère à Gaston Bachelard, ce merveilleux philosophe des poètes.
En passant par Jérusalem, Hafid Gafaïti rencontre symboliquement Bouddha au cœur de trois monothéismes de la discorde, alors il ferme les livres de la prière, des pleurs, des litanies, des lamentations et des promesses non tenues de l’insoutenable mensonge.
Chacun de ses textes pose la question du sens de l’existence, de la crédibilité du dit, du verbe dans un monde où tout n’est que falsifications.
Notre poète alors veut : « oublier les humains pour les aimer à nouveau. »
Chez Hafid Gafaïti, pas un mot de trop, les textes sont ciselés, polis, afin d’en mieux révéler l’intime de leur éclat, c’est une poésie qui exige de son lecteur d’être méritée, d’être perçue, d’être décryptée, elle ne s’offre pas comme une dévergondée, il faut la courtiser, c’est le prix de l’amour qui se doit d’être respecté et glorifié.
Cet amour s’appelle Poésie et c’est bien ce que vous êtes venus partager ici avec Hafid Gafaïdi, tout en sachant que l’acte de poésie est une respiration de l’âme et son élévation vers l’humanité et l’universel.
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française.
Chevalier dans l’Ordre des Arts & des Lettres.
Poeta Honoris Causa.
-
Roselyne Chevalier
(http://paris-en-poesie.blogspot.fr)
LE JARDIN DU LUXEMBOURGCréé à l'initiative de Marie de Medicis en 1613, le jardin du Luxembourg ouvert au public en 1778, devint un lieu très fréquenté par les gens de lettres et les artistes, qui appréciaient ce havre de verdure propice à la causerie ou à la rêverie. Après des modifications dues à la Révolution et aux travaux d'Haussmann, il servit au XIXe siècle d'écrin à une importante statuaire, une centaine d'oeuvres réparties dans tout le jardin, élevées à la gloire de personnages illustres ou évoquant des sujets mythologiques. Nombre de poètes y sont représentés tels Leconte de Lisle, Théodore de Banville, José Maria de Heredia, Charles Baudelaire, Paul Verlaine ou Paul Eluard. Une promenade bucolique et poétique en ce début de printemps aux airs parfois d'étéDate : samedi 19 mai 2018 à 14h 30RV : devant la sortie du R.E.R. Luxembourg boulevard Saint-MichelDurée : 2h 30Tarif : demander modalités de participation auprès de l'organisatriceInscription : roselyne.chevalier@yahoo.fr - 07 81 67 21 98*Roselyne Chevalier
Sociétaire de la Société des Poètes Français
Spectacle "L'Humour en poésie" Avignon Off 2007
1er prix de poésie libre (A.P.P.E.L. 1997)
Trophée de la Nuit de l'Osmose (A.P.P.E.L. 1997)
*
Maîtrise d'Etudes Théâtrales Universitaires (Paris III)
D.E.A. Etudes ibériques et ibéro-américaines (Paris III)
Carte professionnelle de guide-conférencière
*
Membre du Lions Club International (Paris Buttes-Chaumont)
-
Première saison de l'année.
Saison située entre l'hiver et l'été, caractérisée par des jours plus longs, une température plus douce, une végétation renaissante. L'automne est délicieux parce que le printemps doit venir encore pour nous (...). La verdure qui naît, l'oiseau qui chante, la fleur qui s'ouvre; et ce feu qui revient affermir la vie (...) Saison de bonheur! Le printemps est un devenir; c'est la saison de la préparation, de l'espoir. J'ai toujours préféré le bouton plein de promesse à l'épanouissement de la fleur (...). « L'été c'est la saison des nids », dit Victor Hugo; le printemps, la saison des amours
1. ... vienne le printemps et ses longues journées molles, chargées de pluie, chargées de silence. Sur les branches encore nues et sur la terre brune, tout se prépare à surgir, précédé, annoncé par l'aubépine dans les ronces et par l'alouette dans le ciel. (...) au fond de nous, un être primitif connaît le cycle de la nature et se réjouit avec confiance d'une suite de jours qui vont verdir (...) nous respirons, dans l'averse qui vient de passer, une force prête à se développer, une vigoureuse espérance, un long espace de plaisir.
SYNT. Printemps naissant, tardif; beau, chaud, doux, froid printemps; après-midi, jour, journée, matin, matinée, nuit, soir, soirée de printemps; ciel, odeur, parfum, pluie, ski, temps, toilette de printemps; approche, charme, douceur, effet, fête, fleur(s), haleine, joie, oiseau, retour, soleil, souffle, température, tiédeur, vent du printemps; annoncer, attendre, ramener le printemps; paraître au printemps; revenir au/avec le printemps.
− Expr. Le printemps arrive, commence, naît, renaît, revient, succède à, vient; le printemps revenu, venu; c'est le printemps; voici le printemps; au printemps; au/le printemps dernier, nouveau, passé, prochain, suivant; au/le dernier, nouveau, premier, prochain printemps; en plein printemps; à la fin du printemps; au commencement, début, milieu du printemps.
− Proverbe. Une hirondelle ne fait pas le printemps.Un printemps tout neuf
Un arbre sourit de toutes ses fleurs.
Des ramiers s'en vont, à deux, vers le fleuve.
Le coucou vivant au bois donne l'heure :
Voici le printemps dans sa robe neuve !Quel joli printemps aux yeux de pervenche,
Aux lèvres de rose, aux doigts de lilas !
La vie sur l'hiver a pris sa revanche
Et danse en chantant un alléluia.Marc Alyn
Le Printemps
Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses des lilas fleurissent.
Les amantes qui te chérissent
Délivrent leurs cheveux flottantsSous les rayons d'or éclatants
Les anciens lierres se flétrissent
- Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses de lilas fleurissent.Couchons-nous au bord des étangs,
Que nos maux amers se guérissent !
Mille espoirs fabuleux nourrissent
Nos cœurs gonflés et palpitants.
- Te voilà, rire du Printemps !Théodore de Banville
Avant-printemps
Des oeufs dans la haie
Fleurit l'aubépin
Voici le retour
Des marchands forains.Et qu'un gai soleil
Pailleté d'or fin
Eveille les bois
Du pays voisinEst-ce le printemps
Qui cherche son nid
Sur la haute branche
Où niche la pie ?C'est mon coeur marqué
Par d'anciennes pluies
Et ce lent cortège
D'aubes qui le suit.René-Guy Cadou
Printemps
C'est dans le ciel clair
Un sifflement d'ailes,
Les roses nouvelles
Frissonnent à l'air
Bourdonnant d'abeilles.Le soleil léger
Caresse les feuilles.
Ah ! que tu le veuilles
Ou non, va, chargé,
Du fruit de tes veilles.Mais sois ingénu
Comme cette brise
Qui souffle et te grise
D'un philtre inconnu !Francis Carco
Joie du printemps
Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh! regarde, une branche verte!
Ses feuilles sortent de l'étui!
Une tulipe s'est ouverte...
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c'est une fête...
Ah! que c'est joli le printemps!Lucie Delarue-Mardrus
Printemps
Il y a, sur la plage, quelques flaques d'eau.
Il y a, dans les bois, des arbres fous d'oiseaux.
La neige fond dans la montagne.
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule.C'est par un soir d'hiver,
Dans un monde très dur,
Que tu vis ce printemps,
Près de moi, l'innocente.Il n'y a pas de nuit pour nous.
Rien de ce qui périt, n'a de prise sur moi
Mais je ne veux pas avoir froid.Notre printemps est un printemps qui a raison.
Paul Éluard
Au printemps
Regardez les branches
Comme elles sont blanches !
Il neige des fleurs.
Riant dans la pluie,
Le soleil essuie
Les saules en pleurs
Et le ciel reflète,
Dans la violette
Ses pures couleurs...
La mouche ouvre l'aile
Et la demoiselle
Aux prunelles d'or,
Au corset de guêpe
Dépliant son crêpe,
A repris l'essor.
L'eau gaîment babille,
Le goujon frétille ...
Un printemps encore !Théophile Gautier
Bonjour
Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s'est tenu caché...
mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.Il entend des chants, des bruits d'ailes,
il a soif de grand jour et d'air...
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset vert.Puis, d'un geste brusque, il déchire
son habit étroit et trop court
"enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre... bonjour !"Paul Géraldy
Le Printemps (parfois titré Rondeau)
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beauIl n'y a bête, ni oiseau
Qu'en son langage ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluieRivières, fontaines et ruisseaux
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie
Chacun s'habille de nouveauCharles d'Orléans
Allée des cerisiers
Ils vont tendre les bras vers la douce lumière
Comme un enfant nous offre en sourire son coeur.
Ils plongent dans nos yeux les rayons du bonheur
Quand revient en avril la vérité première.Ils vont tout effacer de la noble misère
Que dessinait janvier sur un ciel de douleur
Pour t'aider à bannir l'ombre de ton malheur
Quand renaît au printemps l'amour que l'on espère.Prends la main de ta belle, avertis les amis !
Et rends-toi sans tarder dans ces lieux infinis
Pour écouter le chant que va siffler le merle !Vois, dans la grande allée, au front des cerisiers
La vie et sa promesse heureuse qui déferle
Telle une douce vague éclairant nos sentiers !Jean Moraisin
-
Les premières « fêtes du Travail »
Les premières célébrations de « fêtes du travail » existent dès la fin du xviiie siècle, leur date varie selon le lieu et les époques.
En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine proposait une fête du Travail au 3e jour des sansculottides. Cette journée des travailleurs fut instituée au 1er pluviôse (20 janvier) par Saint-Just, et fut célébrée pendant quelques années. En 1867, au familistère Godin de Guise naît une fête du travail6, alors que Jean-Baptiste André Godin venait tout juste d'achever la rédaction de Solutions sociales. La date de la manifestation est fixée au 5 juin ; elle est toujours célébrée aujourd'hui. La première proposition de Labor Day serait due, selon le département du Travail des États-Unis, à Peter J. McGuire (en), secrétaire général de la Confrérie des charpentiers et des menuisiers avec l'aide d'un cofondateur de la Fédération américaine du travail (American Federation of Labor ou AFL), afin d'honorer « Ceux qui de la nature brute ont taillé et ouvragé toute la splendeur que nous contemplons. » Les ouvriers new-yorkais manifestèrent pour la première fois le mardi 5 septembre 1882. De l'hôtel de ville à la place des syndicats, 10 000 ouvriers marchent, inaugurant le tout premier défilé de la fête du Travail.
Fête du Travail et journée internationale des Travailleurs
Pourquoi offre-t-on du muguet le 1er mai ?
La tradition remonterait en France à la Renaissance, à 1560 exactement, lors d’une visite du roi Charles IX dans la Drôme, avec sa mère Catherine de Médicis. Lors d’une promenade dans le jardin du chevalier Louis de Girard de Maisonforte, à Saint-Paul-Trois-Châteaux, ce dernier aurait cueilli un brin de muguet et l’aurait offert au roi. Celui-ci, charmé par le geste, fit de même auprès des dames de la cour dès 1er mai 1561 en leur disant: «Qu'il en soit fait ainsi chaque année».
Les histoires sont souvent multiples pour expliquer la grande histoire. Une autre légende raconte que Catherine de Médicis avait chargé le chevalier de Saint-Paul-Trois-Châteaux d’une mission secrète auprès des Borghèse, une riche famille italienne. Au retour, pour montrer qu’il avait réussi sa mission, le chevalier aurait offert un bouquet de muguet au roi.Premier mai
Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
Font des taches partout de toutes les couleurs ;
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
Et tous les billets doux de son amour bavard,
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.VICTOR HUGO
-
-
par décision du Comité directeur de la SPF
du mois d'avril 2018, il a été décidé de créer ce Grand Prix.
En cette année 2018, il a été remis en Roumanie en juin
par notre vice-président Michel Bénard
avec la présence de notre déléguée pour la Roumanie
Mme Manolita Dragomir Filimonescu
*
Avec la participation des personnalités suivantes :
Cornel Ungureanu, président de l'Union des Écrivains filiale de Timișoara, Ioan Cărmăzan - president de l'Union des Auteurs et Metteurs en scène de Roumanie, Octavian Doclin, poète et président de la revue "Reflexes”, écrivains de Timișoara et de Roumanie
et Vasile Bogdan, journaliste critique littéraire
Nina Ceranu, Constanța Marcu, Silvia C. Negru, Monica Rohan, Doina Moț, Veronica Balaș, Ion Marin Almăjan, Ada Cruceanu, Liliana Ardelean, Dana Gheorghiu, peintres,journalistes, representants de la mairie, etc.
TOMA GEORGE MAIORESCU
Toma George Maiorescu est né à Resita (comté de Caraş-Severin) le 8 décembre 1928 d'une vieille famille d'intellectuels. Grand-père après père, docteur en droit, magistrat, grand-père après mère peintre et professeur de latin et dessin. Le père, Ştefan, économiste principal à la banque, ouvrira, après la crise de 1933, la bibliothèque familiale, la première bibliothèque publique de prêt de la ville, le premier bureau de presse, l'organisation de tournées et de spectacles dans le comté. Caraş Severin.
Manquant d'un père en 1943 (foyer forcé), sans mère en 1953, il fut contraint dès son plus jeune âge de compter sur sa propre ténacité pour gravir les échelons de l'enseignement. École primaire à Resita, lycée à Caransebes et Timisoara (1939-1947).
Diplômé en lettres et philosophie. Il a étudié à l'Université de Cluj (1947-1948) et à l'Université de Bucarest (1948-1949), ayant comme professeurs et mentors le poète Lucian Blaga et le philosophe DD Rosca, le critique George Călinescu et l'esthéticienne Tudor Vianu. En 1947 il établit avec AE Baconsky le Cénacle Littéraire "La Nouvelle Poésie", dont la secrétaire devient.
Entre 1949 et 1954, nous le trouvons comme érudit roumain à l'Institut littéraire "Maxim Gorki" à Moscou.
En 1992, il est diplômé d'un cours de troisième cycle à l'Université de Cleveland (Ohio).
Poète, écrivain, essayiste, professeur.
Il était journaliste et marin, fermier et professeur d'une nouvelle discipline: ecosophia, poète, prose et professeur à une école de conseillers, militant œcuménique monothéiste, directeur de magazine, globe-trotter, ancien collectionneur et restaurateur d'icônes, cinéaste Télévision, président de parti politique, sans emploi (1982-1990).
Depuis 1954, il a participé avec George Ivaşcu à la relance du magazine "Contemporanul" dans une publication européenne.
1954-1971, rédacteur en chef de "The Contemporary"
1971-1982, rédacteur en chef adjoint du magazine "România pitorească"
1982-1989, apiculteur et horticulteur (retiré de la presse)
1989, à l'époque de la Révolution, établit le Mouvement écologique en Roumanie, dont le président devient
Depuis 1990, Président du Parti MER Membre du Bureau Exécutif du CPUN (Parlement Provisoire de la Révolution de Décembre, Directeur des magazines hebdomadaires et hebdomadaires "ECO", "ECO-MAGAZIN" et "ECOSOFIA", Président de la Fondation européenne pour l'éducation et la culture écologique. Responsable de la Chaire "Ecosophie", discipline académique créée en Roumanie par TGM à l'Université Ecologique de Bucarest. Conseiller auprès du Conseil National de l'Audiovisuel, Président Adjoint du Mouvement Ecologique de la République de Moldova. Membre de l'Union des Ecrivains de Roumanie, membre du Conseil de l'Union des écrivains.
En fondant le mouvement écologique en Roumanie, TGM a placé le slogan sur le frontispice: «Homme propre, pays propre, monde propre».
Le travail de l'écrivain est poursuivi par une activité journalistique fiévreuse du globe-trotter qui, à bord des navires marchands roumains, traverse les méridiens et les océans du monde. Des voyages, TGM renvoie non seulement aux tableaux de bord, poèmes et notes de voyage, mais aussi à des séries télévisées sur l'Amérique du Sud ou le Proche-Orient, le Sahara ou les terres au-delà du cercle polaire. Entre 1963 et 1975, il a publié de nombreux livres de voyage (Amérique du Sud, Moyen-Orient, Afrique du Nord, Europe, etc.) en tant qu'auteur total (scénariste, opérateur et réalisateur) de films télévisés sur les lieux visités.
Il enseigne la «théorie de la littérature» et «l'esthétique» à l'école de littérature Mihai Eminescu; "Ecosophia" à l'Université écologique de Bucarest; il donnait des conférences de littérature roumaine à UCLA, California University of Los Angeles.
Il a été traduit dans de nombreux pays du monde.
Lauréat de plusieurs prix littéraires nationaux et internationaux. Nominalisé 2 fois au Prix Nobel de littérature (2011 et 2016).
Auteur d'une cinquantaine de volumes de poèmes, de prose, de philosophie et de journalisme, Toma George Maiorescu est bien connu des lecteurs étrangers par des traductions d'auteurs comme David Samoilov, Kirill Kovaldji, Evgheni Evtuşenko en russe, Geir Campos en portugais, Per Olof Ekström en Suédois, Menelaos Ludemis et Dimos Rendis en grec, Andrée Fleury et Paul Miclau en français, G. Anca en anglais, O. Stamboliev en bulgare, Prabhyjot Kaur en hindi, Pablo Neruda et Omar Lara en espagnol, Oskar Pastior en allemand, Franjo Zoltan et Balogh Iozsef en hongrois, Melike Roman en turc, Shlomo David en ivrit, O. Gurigan en espéranto, etc.
À son tour, il a déchiffré pour la première fois dans des poètes roumains tels que T. Roziewic, Cz. Milosz, les Grecs comme Iannis Ritzos, M. Ludémis, T. Livaditis, les Turcs comme Nazim Hikmet, etc.
Le Centre biographique international de Cambridge et l'American Biographical Institute ont inclus la biographie de Toma George Maiorescu dans d'importants ouvrages de référence. Parmi eux se trouvent cinq mille personnalités du monde , International Who Who Who des intellectuels, International Directors of Distinguished Leaderships, Man of Achievement et d'autres.
-
-
8 mai 1945
Fin de la guerre en Europe
La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01 (heure allemande), au lendemain de la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims.
Elle laisse un bilan sans équivalent dans l'Histoire avec plus de cinquante millions de morts militaires et majoritairement civils (400.000 Américains, autant de Britanniques, 600.000 Français, huit millions d'Allemands, dix à vingt millions de Soviétiques etc).
Le tournant de la guerre s'est produit lors de la bataille d'El-Alamein, en octobre 1942.
À partir de cette date, les armées allemandes subissent défaite sur défaite et reculent sur tous les fronts. En février 1945, Dresde est écrasée sous les bombes. La jonction des troupes soviétiques et anglo-américaines a lieu le 25 avril 1945 au milieu de l'Allemagne, sur l'Elbe.
Le 30 avril, le suicide de Hitler, terré dans son bunker de Berlin avec son dernier carré de fidèles, sonne le glas des espoirs allemands.
Il revient à son successeur, l'amiral Dönitz, de demander la cessation des combats aux puissances alliées. Celui-ci envoie le général Alfred Jodl, chef d'état-major de la Wehrmacht, à Reims, au quartier général des forces alliées du général Dwight Eisenhower.
LE DÉBARQUEMENT
PARIS LIBÉRÉ
Merci pour cette page d'histoire sur le blog de la SPF. N'oublions jamais ce qui s'est passé!Jacques François, je découvre votre poème AUTAN, très émouvant.Vive la PAIX! Elle est si fragile.Vive la LIBERTE!Chantal PAYS
J'avais remporté la première édition du Grand Prix Jean de Lost-Pic de la SPF en 2013 avec ce poème
écrit en hommage à feu Jean de Lost-Pic, Président de l'Académie des Poètes Classiques de France
qui avait rejoint le Général de Gaulle en Angleterre. Poème écrit à l'issue d'une visite 5 jours durant
des plages du débarquement en Normandie.
A votre appréciation pour une insertion dans cette page du site du 08 mai 1945
Un monde libre
Un requiem s'élève aux orgues de cristal.
La mer berçait les morts de cette litanie,
Lorsque d'un feu barbare, un monstre à l'agonie
Echarpait les poitrails en un combat frontal.
Par l'étoile ou la croix, contre le joug brutal,
Ils ont tous embrassé sur la chaîne bénie
La promesse d'une aube où nul ne se renie,
Juste avant de tomber dans un assaut fatal.
Aurais-je pu grandir sans votre sacrifice ?
Serais-je un homme libre au pied de l'édifice,
Cathédrale invisible où je vous dis "Merci !" ?
Le silence ruisselle où nulle âme ne bouge.
Le vent me fait pleurer quand mon coeur sait qu'ici
Jusqu'à la fin des Temps, la vague sera rouge.
Jean MORAISIN
Extrait du recueil "La chair du fruit" Prix Jean Aubert 2013
chez Flammes Vives.
En amitié partagéeJean Moraisin
Mon père et les autres auraient été heureux de savoir que leurs enfants reconnaissent leur sacrifice suprême en poésie, merci JFD
Jeannine Dion-Guérin
BARBARIE
Des baraques le bois empestait la résine ;
A Dachau, Ravensbrück, Treblinka, Terezine,
Les nazis avaient fait de la mort une usine
L’uniforme impeccable, ils avaient l’air bravache
En face d’hommes nus. Avec une cravache,
On se sent courageux alors qu’on n’est qu’un lâche.
C’était un lieu sinistre où dominait la peur,
Une réalité qu’on voudrait une erreur.
Vous étiez arrivés de tous les horizons
Dans le fer surchauffé ou glacé des wagons.
On vous fit aller nus par des temps de rigueur
Alors que les plus forts perdaient toute vigueur.
Et que tous les enfants partaient en fumée noire
Sur le sein maternel dans le four crématoire.
C’est un passé récent qu’à ses enfants l’on cache,
Dans les livres d’histoire une bien sombre tache
Et pourtant il faut bien que chacun d’eux le sache
Et ne pas ignorer que, dans quelques usines
Avec des juifs, on fit du suif pour les cuisines.
Jean-Baptiste Besnar
-
-
A la France
Personne pour toi. Tous sont d'accord. Celui-ci,
Nommé Gladstone, dit à tes bourreaux : merci !
Cet autre, nommé Grant, te conspue, et cet autre,
Nommé Bancroft, t'outrage ; ici c'est un apôtre,
Là c'est un soldat, là c'est un juge, un tribun,
Un prêtre, l'un du Nord, l'autre du Sud ; pas un
Que ton sang, à grands flots versé, ne satisfasse ;
Pas un qui sur ta croix ne te crache à la face.
Hélas ! qu'as-tu donc fait aux nations ? Tu vins
Vers celles qui pleuraient, avec ces mots divins :
Joie et Paix ! Tu criais : Espérance ! Allégresse !
Sois puissante, Amérique, et toi sois libre, ô Grèce !
L'Italie était grande ; elle doit l'être encor.
Je le veux ! Tu donnas à celle-ci ton or ;
A celle-là ton sang, à toutes la lumière.
Tu défendis le droit des hommes, coutumière
De tous les dévoûments et de tous les devoirs.
Comme le boeuf revient repu des abreuvoirs,
Les hommes sont rentrés pas à pas à l'étable,
Rassasiés de toi, grande soeur redoutable,
De toi qui protégeas, de toi qui combattis.
Ah ! se montrer ingrats, c'est se prouver petits.
N'importe ! pas un d'eux ne te connaît. Leur foule
T'a huée, à cette heure où ta grandeur s'écroule,
Riant de chaque coup de marteau qui tombait
Sur toi, nue et sanglante et clouée au gibet.
Leur pitié plaint tes fils que la fortune amère
Condamne à la rougeur de t'avouer pour mère.
Tu ne peux pas mourir, c'est le regret qu'on a.
Tu penches dans la nuit ton front qui rayonna ;
L'aigle de l'ombre est là qui te mange le foie ;
C'est à qui reniera la vaincue ; et la joie
Des rois pillards, pareils aux bandits des Adrets,Victor HUGO
La France
Poète honore-là
Souci de la Beauté non souci de la Gloire
Mais la Perfection n’est-ce pas la Victoire
Ô poètes des temps à venir ô chanteurs
Je chante la beauté de toutes nos douleurs
J’en ai saisi des traits mais vous saurez bien mieux
Donner un sens sublime aux gestes glorieux
Et fixer la grandeur de ces trépas pieux
L’un qui détend son corps en jetant des grenades
L’autre ardent à tirer nourrit les fusillades
L’autre les bras ballants porte des seaux de vin
Et le prêtre-soldat dit le secret divin
J’interprète pour tous la douceur des trois notes
Que lance un loriot canon quand tu sanglotes
Qui donc saura jamais que de fois j’ai pleuré
Ma génération sur ton trépas sacré
Prends mes vers ô ma France Avenir Multitude
Chantez ce que je chante un chant pur le prélude
Des chants sacrés que la beauté de notre temps
Saura vous inspirer plus purs plus éclatantsGuillaume Apollinaire
Souvenir du pays de France
Romance.
Combien j’ai douce souvenance
Du joli lieu de ma naissance !
Ma soeur, qu’ils étaient beaux les jours
De France !
O mon pays, sois mes amours
Toujours !
Te souvient-il que notre mère,
Au foyer de notre chaumière,
Nous pressait sur son coeur joyeux,
Ma chère ?
Et nous baisions ses blancs cheveux
Tous deux.Ma soeur, te souvient-il encore
Du château que baignait la Dore ;
Et de cette tant vieille tour
Du Maure,
Où l’airain sonnait le retour
Du jour ?François-René de Chateaubriand
Le pays
Ma France, quand on a nourri son coeur latin
Du lait de votre Gaule,
Quand on a pris sa vie en vous, comme le thym,
La fougère et le saule,Quand on a bien aimé vos forêts et vos eaux,
L’odeur de vos feuillages,
La couleur de vos jours, le chant de vos oiseaux,
Dès l’aube de son âge,Quand amoureux du goût de vos bonnes saisons
Chaudes comme la laine,
On a fixé son âme et bâti sa maison
Au bord de votre Seine,Quand on n’a jamais vu se lever le soleil
Ni la lune renaître
Ailleurs que sur vos champs, que sur vos blés vermeils,
Vos chênes et vos hêtres,Quand jaloux de goûter le vin de vos pressoirs ;
Vos fruits et vos châtaignes,Anna de Noailles
Villanelle
De loin je te salue, ma France !
A toi ne cesse de songer,
Berceau fleuri de mon enfance.
Or, dès la prime adolescence
Je rêvais de ports étrangers.
De loin je te salue, ma France !
Cœur débordant d’exubérance
Je t’ai quittée, le pied léger,
Berceau fleuri de mon enfance.
Moins de soleil et d’indolence,
Sevrée des joies du bien manger,
De loin je te salue, ma France !
Malgré toutes les différences,
Un doux foyer fut ménagé.
Berceau fleuri de mon enfance,
Chaque revoir pour les vacances
Me laisse un regret passager.
De loin je te salue, ma France,
Berceau fleuri de mon enfance.Liberté
Aujourd'hui, c'est la fête ! Et pourtant dans les coeurs,
L'amour drapé de noir avance avec tristesse.
La France se recueille en digne politesse.
Difficile de dire où sont les vrais vainqueurs ?
A l'évidence, il sont nos "turbulents croqueurs" !
Un peuple est réuni. La haine prophétesse
Essuie un camouflet dans sa scélératesse.
La foule écrit avec sagesse ses rancoeurs.
Ô France, mon pays, ma terre et ma patrie,
Combien de fois blessée, au plus profond meurtrie,
Tes enfants ont vaincu les pires ennemis !
Les Français sont debout, sans qu'à Dieu n'en déplaise.
République, en ce jour, comme ils te l'ont promis,
Entends tes fils chanter l'immense "Marseillaise"!
Jean Moraisin
Extrait du recueil "Le sommeil des pierres".
-
-
Giovanni Dotoli au 36e Marché de la Poésie, 6-10 juin 2018,
Paris, Place Saint-Sulpice, stand 603.
Chères amies, chers amis,
j’ai le plaisir de vous communiquer que je participerai au 36e Marché de la Poésie, du 6 au 10 juin 2018, Place Saint-Sulpice, à Paris, stand 603.
À l’occasion, je présenterai et signerai :
Le livre d’Alain Rey sur ma poésie : Un poète, messager du langage, Giovanni Dotoli, Editrice AGA - Éditions L’Harmattan, 2018.
Mes derniers recueils de poèmes : Psaumes du temps, Paris, Éditions du Cygne, 2017 ; L’olivier ou L’arbre de la vie, tableaux-poèmes d’Alain Béral, Paris, Le Nouvel Athanor, 2017 ; Mon rêve à Cordoue, avec un Hommage à Grenade / Mi sueño en Córdoba con homenaje incluido a Granada, traduction par / traductión de Rafael Ruiz Álvarez, Paris, L’Harmattan, 2017.
Mes derniers essais : Sur l’origine du langage et des langues et Histoire des dictionnaires de littérature française, Paris, Hermann, 2018, et La symbolique de l’olivier, Paris, Éditions du Cygne, 2017.
Mon : Manifeste pour la poésie du troisième millénaire, traduction en anglais R.-L. Étienne Barnett, traduction en italien Mario Selvaggio, traduction en espagnol Encarnación Medina Arjona,Alberobello - Paris, AGA - L’Harmattan, 2018.
Ma : Bibliographie de Giovanni Dotoli, poète bilingue de langue française et italienne
et critique de la poésie par le poète lui-même, sous la direction de Mario Selvaggio, Alberobello - Paris, AGA - L’Harmattan, 2018.
Aim-A, compositrice, chanteuse et poétesse, chantera et lira quelques-uns de mes textes.
Sur le stand 509, le vendredi 8 juin de 18 h 30 à 20h et le dimanche 10 juin de 14h à 15h, avec Mario Selvaggio, je signerai la traduction italienne du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupérypréface de G. Dotoli, traduction de M. Selvaggio, illustrations de Saint-Exupéry et Nicole Durand, Paris, Le Nouvel Athanor, 2018.
Sur le stand des éditions L’Harmattan, le vendredi 8 juin de 14h30 à 15h. je signerai mon recueil de poème Mon rêve à Cordoue, avec un Hommage à Grenade.
Je vous remercie de votre attention et vous attends avec la plus grande joie de partager cette magnifique rencontre poétique.
Toutes mes amitiés.
-
Communiqué de PresseERQUELINNES (6560) (Bibliothèque, Maison Communale, Rue Albert Ier, 51) - Salon Littéraire La Plume Vagabonde ; jeudi 14 juin 2018, à partir de 19h30, " La Plume Vagabonde" accueillera la jeune romancière Mélissa COLLIGNON, originaire de Thuin, pour la présentation de son dernier ouvrage paru, "L'Avalant" , péniche sur laquelle, à l'aube des vacances qui se profilent, nous naviguerons sur la Sambre, à bord de la péniche "L'Avalant", qui sera le décor d'une fiction où l'Histoire rencontrera l'histoire, tandis que les souvenirs des aïeux de Mélissa tisseront la trame d'une fiction haletante, passionnante et passionnée, dans laquelle la jeune auteure révèle, quant à elle, tout son talent !Entrée GRATUITE. Bienvenue à tous !Contact : laplumevagabonde@gmail.com et 0032 71 55.69.87.
-
-
Poème pour la fête des pères
Papa, papa, en faisant cette chanson
Papa, papa, je r'deviens petit garçon
Et je t'entends sous l'orage
User tout ton humour
Pour redonner du courage
A nos coeurs lourds
Papa, papa, il n'y eut pas entre nous
Papa, papa, de tendresse ou de mots doux
Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas
Papa, papa, papa, papa
Philippe Chatel - Maman Papa
Georges Brassens
********************************************************
Pour mon papa
Mon papa aimé, mon papa à moi,
Toi qui me fais bondir
Sur tes genoux
Comme un chamois,
Que pourrais-je te dire
Que tu ne sais déjà ?
Il fait si doux
Quand ton sourire
Eclaire tout sous notre toit.
Je me sens fort, je me sens roi,
Quand je marche à côté de toi.
Maurice Carême*******************************************************************************************
Un papa
Un papa rapluie
Qui me fait un abri
Quand j'ai peur de la nuit.
Un papa ratonnerre
Je ne sais pas quoi faire
Quand il est en colère
Un papa rasol
Avec qui je m'envole
Quand il rigole
Un papa tout court
Que je fête en ce jour
Avec tout mon amour
Poème de Pierre Ruaud**************************************************************************
-
-
Nos partenaires :
Bénédiction de la Galerie Arturo Maccagni
Le dimanche 17 juin le père Innocent, curé de Rosny-Sous-Bois, bénira la Galerie Arturo Maccagni au cours de l'exposition personnelle de Marièva Sol.Nous vous invitons à vous joindre à nous vers 15h.
Bien amicalement.
Marièva Sol
Présidente d'ART-MACC