• 11 novembre 2018

     

    11 novembre 2018

     

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    11 novembre 2018

    11 novembre 2018

    11 novembre 2018

    Guillaume Apollinaire

     

    Je t’écris de dessous la tente
    Tandis que meurt ce jour d’été
    Où floraison éblouissante
    Dans le ciel à peine bleuté
    Une canonnade éclatante
    Se fane avant d’avoir été

    11 novembre 2018

     

     

    LA TRANCHEE

     O jeunes gens je m’offre à vous comme une épouse
    Mon amour est puissant j’aime jusqu’à la mort
    Tapie au fond du sol je vous guette jalouse
    Et mon corps n’est en tout qu’un long baiser qui mord

    11 novembre 2018

     

    LE POETE

     O poètes des temps à venir ô chanteurs
    Je chante la beauté de toutes nos douleurs
    J ’en ai saisi des traits mais vous saurez bien mieux
    Donner un sens sublime aux gestes glorieux
    Et fixer la grandeur de ces trépas pieux

     L’un qui détend son corps en jetant des grenades
    L’ autre ardent à tirer nourrit les fusillades
    L’autre les bras ballants porte des seaux de vin
    Et le prêtre-soldat dit le secret divin

     J’interprète pour tous la douceur des trois notes
    Que lance un loriot canon quand tu sanglotes

     Qui donc saura jamais que de fois j’ai pleuré
    Ma génération sur ton trépas sacré

     Prends mes vers ô ma France Avenir Multitude
    Chantez ce que je chante un chant pur le prélude
    Des chants sacrés que la beauté de notre temps
    Saura vous inspirer plus purs plus éclatants
    Que ceux que je m’efforce à moduler ce soir
    En l’honneur de l’Honneur la beauté du Devoir

    11 novembre 2018

     

    LES BALLES

     De nos ruches d’acier sortons à tire-d’aile
    Abeilles le butin qui sanglant emmielle
    Les doux rayons d’un jour qui toujours renouvelle
    Provient de ce jardin exquis l’humanité
    Aux fleurs d’intelligence à parfum de beauté

    Guillaume Apollinaire

     

     

    11 novembre 2018

     

    Amies poétesses et amis poètes

    "Plus de haine et plus de guerres, voici mon unique prière"

    Je vous adresse un texte qui m'a été inspiré par "L'adieu", que je reproduis ci-dessous :

     

    L' Adieu - Guillaume Apollinaire (Alcools)

    « J'ai cueilli ce brin de bruyère / L'automne est morte souviens-t'en / Nous ne nous verrons plus sur terre

    Odeur du temps brin de bruyère / Et souviens-toi que je t'attends » / (L'adieu – G. Apollinaire)

     

    Adieu Apollinaire / Inspiré par l'Adieu - Alcools / © Noël Métallier - Septembre 2018

    On t'a envoyé à la guerre / Une hécatombe un bain de sang / Les cadavres jonchant la terre / L'odeur du sang dans les bruyères / Où donc est celle qui t'attend ?

    Notre monde n'est que misère / Où règne la mort trop souvent / Et nous sacrifions notre Terre / Nos forêts, le fond de nos mers, / Nos montagnes, nos océans

    Alors les dieux fous de colère / Pour vous ne seront plus cléments / Il vous feront payer les guerres / Vous n'êtes que viles vipères / Et vous paierez de votre sang

    Homme tu as l'âme guerrière / Et tu es assoiffé de sang / Homme cruel et sanguinaire / Il te faut lire Apollinaire / Et à la Paix prêter serment

    Tu cueillis ce brin de bruyère / L'automne est morte évidemment / Je te chercherai sur la terre / Dans les rochers dans les bruyères / Je n'oublie pas que tu m'attends

    Je garde ton brin de bruyère / Et je souris à ton printemps / Pour effacer ce goût amer / Je te déclame Apollinaire / Apollinaire tu m'entends ?

     

    Amitiés poétiques à toutes et à tous,

    Noël MÉTALLIER.

     

    11 novembre 2018

     

                                    Très belles pages.

    La guerre de 14/18 aura été, en terme de civilisation, l'équivalent de la chute de Constantinople, c'est à dire le début d'un long déclin !

    Amicalement

    JEAN KOETLER

     

    11 novembre 2018 

     

     

     

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